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« L'âme du bois »

Ce jour-là, il pleuvait, ou le ciel était gris,
Il fallait au soleil déployer des convictions de courage pour franchir la barrière mauve. Là-haut.

Dans la pelouse, un géant de bois, assis, le front dans les paumes, le regard penché sur lui-même.
L'atelier était ouvert, et l'on percevait, loin,
le gémissement acide de la tronçonneuse, les grincements écorchants de la langue râpeuse des ponceuses.

Il s'élevait du lieu comme un cri au milieu du silence dont se seraient effarouchés les merles, hôtes habitués des fruitiers alentour.
L'homme n'apparaissait, derrière son établi, qu'au gré de la lumière et des envolées de poussière qui le faisaient tousser parfois. Et sous la main et la machine, qui était sa suite naturelle, l'écorce de l'orme éclatait pour se découvrir des rondeurs nacrées, des élancements, une sensualité de contours et de sinuosités frémissantes...